La vérité est que la question de la garantie du matériel que nous achetons ou de tout autre article électronique nous empêche de le faire réparer ailleurs que chez un fournisseur agréé. Bien sûr, nous pouvons nous rendre dans n’importe quel endroit qui sait le faire, mais nous ne conserverons de toute façon pas la précieuse garantie. Il semble que Microsoft envisage au moins de s’ouvrir à l’initiative du droit à l’autoréparation et de mettre la documentation et la commande de pièces à la disposition de tout fournisseur autre qu’un fournisseur agréé.
VGC partage un article selon lequel Microsoft a signé un accord avec « As You Sow », un groupe d’investissement qui a notifié une demande de la société de Redmond pour étudier les avantages environnementaux et sociaux de la simplification des réparations.
Microsoft passerait du côté des « méchants » au côté des « bons ».
Nous disons cela parce que cet accord de consultance sera consacré à l’étude des avantages de donner aux clients tout le matériel et les informations nécessaires pour qu’ils puissent réparer eux-mêmes, ce qui leur ferait évidemment perdre de l’argent, mais en contrepartie, l’empreinte carbone de l’entreprise serait considérablement réduite.
Dans ce cas, nous disons que cela irait du bon côté car bien que cette demande, cet accord ou cette étude ne soit qu’une intention, Microsoft se trouve actuellement dans le groupe d’opposition du droit à l’autoréparation et il a en face de lui une organisation très importante en faveur de cela : L’ESA, Entertainment Software Association, qui réglemente l’industrie du jeu vidéo aux États-Unis. Il reste à voir quel sera le résultat de cette étude, mais il s’agirait d’un pas de plus de Microsoft vers l’approche « conviviale » qu’elle revendique pour l’ensemble de ses opérations actuelles, et il ne serait donc pas exagéré qu’elle finisse par s’ouvrir à ce droit tôt ou tard.